LES5 BLESSURES DE L’ÂME Révisé octobre 2017. Ce document, créé par ÉCOUTE TON CORPS, est destiné pour votre usage personnel seulement. Seuls nos diplômés ont un droit limité d'usage. 4 Selon la gravité de la blessure et l’intensité de la douleur, le masque peut être porté très peu ou très souvent. Les masques nous portent
Bref Jean était loin de sa vie rêvée. Un jour pourtant, il en eut marre de ne pas oser s’exprimer, il en eut marre de devoir jouer de la musique dans la rue pour se nourrir tous les jours, il en eut marre de cet esprit qui le contrôlait. Alors, il prit son courage à deux mains et il entreprit de changer radicalement son existence.
Reconnaitreles Schémas répétitifs. As tu déjà fait le rapprochement entre une situation que tu es en train de vivre et d’autres situations que tu as déjà vécues ? Il est possible que OUI, pour des évènements forts. Il est tout aussi possible que NON. C’est
Fast Money. Présentation du concept La notion des "5 blessures de l’âme" est présente chez plusieurs thérapeutes et auteurs. Aujourd’hui, elle est particulièrement popularisée par les livres de Lise Bourbeau1‌‌, auteure et conférencière québécoise. Cette auteure s’est elle-même appuyée sur les travaux de Wilhem Reich et de deux de ses élèves, John C. Pierrakos et Alexander Lowen. Reich était un psychiatre et psychanalyste américain élève de Freud. Il a basé l’essentiel de sa recherche autour du lien entre énergie, corps, esprit. Il a émis l’idée qu’un conflit non résolu durant l’enfance pouvait engendrer des tensions musculaires chroniques qui au final, affaiblissent la vie émotionnelle et sexuelle. Cette baisse d’élan vital empêche le plein épanouissement de l’ la suite de Reich, Lowen a étendu l’idée d’une somatisation des conflits ou souffrances morales précoces. Ce lien entre émotions, pensées et sensations est le pilier de la bioénergétique. Il établit une connexion entre le physiologique au psychologique chacune de nos douleurs morales affecterait également notre corps physique. C’est ainsi que le passé émotionnel peut se lire dans le corps, par la posture, les mouvements, et les sensations perçues. Les blessures de l’enfance, émotionnelles, s’inscrivent en nous et induisent des adaptations à différents niveaux. Le corps sous l’influence de ce souvenir émotionnel douloureux façonne une cuirasse pour éviter sa résurgence tensions musculaires et douleurs chroniques. De la même façon, le psychisme construit un ensemble de motifs patterns de réactions et d’actions afin de ne pas revivre la souffrance originelle. Lowen propose de travailler sur les nœuds et tensions musculaires, ancrés depuis longtemps, pour libérer dans le corps ces mémoires émotionnelles. En se reconnectant à la liberté de mouvement et d’action, avec moins d’efforts, nous pouvons alors retrouver plus de liberté et nous dégager des névroses psychiques induites par ces souvenirs émotionnels concept des 5 blessures de l'âme2‌ sous-entend que chacun de nous aurait une ou plusieurs douleurs émotionnelles primordiales. Elles prennent naissance dans la prime enfance au cours d’événements familiaux traumatiques ou parfois plus anodins. Elles peuvent aussi s’inscrire dans une histoire transgénérationnelle, qui véhiculera ce souvenir émotionnel jusque dans le corps du bébé à naître. Celui-ci sera alors porteur du souvenir d’un de ses en existe 5 selon la plupart des auteurs le rejet, l’abandon, la trahison, l’injustice, l’humiliation. Certains auteurs ajoutent l’insécurité et l’impuissance. Les identifier en nous est un moyen de parvenir à nous libérer du poids du passé et à nous ouvrir à une vie plus en accord avec nous-mêmes. Les masques Chaque souffrance émotionnelle nous fait porter un masque pour éviter qu’on se retrouve à nu, émotionnellement parlant. Ce masque se traduit par un ensemble de comportements qui deviennent stéréotypés. Ils sont donc caractéristiques de la douleur émotionnelle qui les a générés. Les masques sont également visibles dans l’apparence physique. Lise Bourbeau, dans le concept des 5 blessures de l'âme, a établi une typologie morphologique selon qu’on est concerné par la trahison ou le rejet, le haut de notre corps sera plus ou moins large, notre regard sera plus ou moins vif, notre démarchera sera plus ou moins dynamique… Qu’on adhère ou non à cette description, nous ne pouvons que remarquer que notre posture influence notre ressenti interne se tenir droit ou avachi induit l’état d’esprit qui va avec, tonique ou affaibli. A long terme, si une émotion profondément enracinée en nous nous donne envie de nous replier, ou de serrer les dents, ou de nous effacer, notre corps finira par se couler dans le moule que nous lui donnons pour se déployer. Il en va de même pour nos attitudes et réactions nous nous protégeons en prenant une attitude de fuite ou d’opposition dans des situations ponctuelles qui nous sont inconfortables, mais si cette réponse est systématique à cause d’un trauma ancien, alors nous avons par la suite bien du mal à envisager d’agir librement et avec des émotions apaisées… Voyons maintenant comment elles se manifestent, via ces masques, dans notre vie d’adulte, et dans quelles situations elles se sont créées. 5 blessures de l'âme caractéristiques Le rejet Fabien se sent facilement rejeté par les autres. Mis à l’écart d’une décision, non tenu au courant d’un projet, il pense systématiquement qu’on ne veut pas de lui. Quelqu’un qui ne répond pas assez rapidement à ses appels ou messages et il imagine que l’autre lui en veut, va le licencier, le laisser tomber. Toute situation de potentielle intégration est vécue comme risquée. Fabien recherche l’assentiment des autres et des preuves qu’il est aimé et accepté tel qu’il est. Il ne peut se donner à lui-même suffisamment d’amour propre pour se passer de celui des autres. Un rien suffit donc à lui faire croire qu’il est exclu. Il va mettre en place un masque de fuyant. Typiquement, cela signifie qu’il aura tendance à éviter de rentrer en relation durable avec les autres, à s’insérer dans un groupe. Il est absent et donne aux autres l’impression qu’il ne veut finalement pas s’engager, que ce soit au niveau professionnel dans des projets ou personnel dans des relations intimes. Il est porté par la croyance qu’il ne vaut rien, qu’il est nul, qu’il ne compte pas. A son comportement de fuite relationnelle peut s’ajouter une fuite dans des addictions alcool, jeu, nourriture, sexe…. Il s’échappe dans l’imaginaire. Il se fuit et donc se rejette lui-même, mais parfois il peut lui arriver aussi de rejeter les autres pour moins les 5 blessures de l'âme, Fabien porte en lui celle du rejet. Sa problématique du rejet rejoint la question de trouver sa place. Peut-être que ses parents ne voulaient pas d’enfant, ou souhaitaient une fille à la place d’un garçon. Peut-être aussi qu’il est né après une précédente grossesse avortée. Peut-être qu’un des membres de sa famille, parents ou aïeux, a été victime de stigmatisation et d’exclusion. Que Fabien soit au courant de tout cela ou non, son corps et son psychisme ont enregistré l’idée qu’il n’est pas le bienvenu dans ce monde. Par conséquent, il cherchera inconsciemment des preuves de cette croyance qui voudrait que Fabien ne peut pas être lui-même, tel qu’il est, puisque cela provoque le rejet. Il peut évoluer positivement en se demandant quelles sont les réelles intentions des autres a-t-on vraiment voulu le rejeter dans telle ou telle situation ? Faire la part des choses et rester conscient de sa valeur quoi qu’il arrive, voilà qui peut aussi l’aider. Enfin, il doit tenter de ne plus fuir en pensant qu’il est le problème qui dérange, mais assumer d’être là et prendre sa place sans penser qu’il est nul ou incapable. L'abandon Sophie a envie de tout laisser tomber. De se laisser tomber elle-même. Tout çar parce que les autres ne semblent pas prêter attention à elle. Elle se confie à une amie et celle-ci ne semble pas faire grand cas de ses états d’âme. Elle demande de l’aide à un collègue mais il met des jours à daigner lui répondre. Elle a le sentiment de ne pas exister. Quand elle se lance dans un nouveau projet, elle se décourage vite si les résultats ne sont pas là ou que personne n’est là pour la féliciter de son initiative. Elle se sent victime et invisible à la fois et a tendance à tout dramatiser. Alors, elle endosse le masque du dépendant. Sophie fait en sorte d’attirer l’attention sur elle pour enfin être remarquée, qu’on l’aide, qu’on l’aime, qu’on la reconnaisse à sa juste valeur. Elle pleure facilement. Elle demande de l’aide aux autres, non pas tant parce qu’elle en a besoin mais surtout pour qu’on la remarque enfin, qu’on soit là pour elle. Son besoin des autres est tel qu’elle déclenche des maladies ou malaises pour qu’on vienne enfin vers elle. Cette dépendance est un cercle vicieux, car Sophie vit toujours dans le manque les signes de bienveillance ou de reconnaissance des autres ne suffisent jamais à combler le vide intérieur qu’elle elle était petite, elle a probablement vécu un chagrin d’enfant qui n’a pas été écouté, une fois, plusieurs fois, souvent… Ses émotions sont restées en elle, personne n’était là pour les accueillir maman n’allait pas bien ou était indifférente, papa n’avait pas le temps ou était absent… Sophie s’est sentie abandonnée, livrée à elle-même avec cette montagne émotionnelle dont elle ne savait que faire. Ses besoins émotionnels n’ont pas été pris en compte être écoutée, rassurée, comprise, soutenue… Ou bien des besoins de base comme la sécurité matérielle, le soin de sa personne, ont été négligés. L’abandon peut se vivre sur ces différents plans à la fois. A chaque fois l’enfant se retrouve seul à devoir prendre en charge une situation trop lourde pour lui, dans laquelle il aurait eu besoin de l’adulte pour faire à sa place, ce qui relève de la responsabilité d’un parent et/ou apprendre à l’enfant comment gérer » ses émotions, simplement en étant présent pour le petit. La Sophie adulte qui porte cette souffrance de l’abandon peut faire ce travail pour elle-même. Pour cicatriser l'une de ces 5 blessures de l'âme, elle peut apprendre à se porter de l’attention, à s’aimer davantage. Elle a besoin de sentir qu’elle peut compter sur elle-même et se sentir valable sans l’approbation des autres. Pour cela, elle a intérêt à vérifier si comme elle le suppose, les autres ont vraiment l’intention de la laisser tomber. Elle devrait aussi s’accrocher à ses projets entamés pour se satisfaire elle-même avant tout. Au lieu d’attendre de l’extérieur ce dont elle croit manquer, elle peut renverser ses croyances et découvrir qu’elle a suffisamment de ressources pour se donner l’amour et l’attention qui lui ont manqué enfant. Retrouver cette sécurité intérieure est la première étape pour en sortir. La trahison La trahison est une des 5 blessures de l' fait tout pour ne laisser personne décider à sa place. Il veut garder le contrôle sur sa vie, car les autres pourraient bien lui jouer des tours s’il leur donnait trop de confiance. Accorder sa confiance à autrui, voilà bien la chose la plus compliquée pour lui. Un collègue qui s’empare de son projet sans scrupule, une petite amie qui le trompe, un voisin trop aimable qui veut forcément empiéter sur ses droits… le monde pourrait profiter de sa faiblesse s’il baissait la garde. Alors il endosse le masque du contrôlant. Ce personnage qu’il joue sans répit lui permet d’éviter la trahison. Ainsi, en gardant la main sur tous les aspects de sa vie – et parfois même celle des autres - et en maîtrisant son apparence et son expression, il pense se préserver. Les autres perçoivent au mieux une personne qui possède un bon self control, très responsable et autonome, au pire un control freak, manipulateur et froid. Tenir les autres à distance pour se protéger est épuisant à long terme. Aziz ressent beaucoup d’anxiété, son perfectionnisme le rend nerveux et il lui arrive de devenir agressif quand toutes ses peurs sont trop fortes pour être exprimées. Il redoute plus que tout la séparation et les surprises. Il suit son chemin et gare à qui voudrait lui imposer une autre façon de personnes portant cette douleur ont vécu un épisode ponctuel ou chronique de maltraitance ou de trahison de la part des parents. Aziz a espéré si fort que son père ou sa mère vienne le voir disputer ce match. Mais le parent a fait faux bond alors qu’il avait promis. Il avait fait un beau dessin pour sa mère, mais son père s’en est emparé pour se moquer de lui. Comment faire confiance à nouveau quand on s’est senti trahi au plus profond de soi ? Les paroles, gestes ou attitudes qui brisent la confiance d’un enfant creusent le lit de la blessure de trahison. Plus jamais Aziz ne voudra compter sur quelqu’un d’autre que lui. Il se suffit à lui-même, il est fiable et cela lui suffit. S’ouvrir à nouveau aux autres s’apprend. En acceptant de déléguer un peu les tâches au travail, en acceptant par exemple de livrer ses ressentis à un thérapeute, petit à petit la personne contrôlante peut retrouver de la souplesse mentale et la confiance en autrui. Elle ne cherchera plus à avoir le dernier mot en permanence et pourra garder son autonomie et son leadership sans tomber dans les excès. L'injustice Parmi les 5 blessures de l'âme, nous allons voir celle de l' se sent souvent révoltée par des situations banales où pour elle, c’est injuste ». Elle est très sensible et ne supporte pas l’idée d’être lésée ou que les autres le soient. Perfectionniste, elle contrôle tout pour que chaque détail de ce qu’elle fait ou dit soit juste. C’est une reine de l’organisation qui a vraiment le souci de la clarté et de la pédagogie. Mais Oda en veut facilement aux autres quand ils ne tiennent pas compte de tout ce qu’elle investit dans son travail ou ses relations. Elle estime qu’elle mérite plus que ce qu’elle reçoit comme marques de reconnaissance ou d’affection. Parfois elle se brouille avec son entourage, parce qu’elle a réagi vivement et a blessé l’autre sans le vouloir. Elle s’en rend compte toujours après coup car elle détecte bien le ressenti d’autrui, mais c’est plus fort qu’elle à force de vouloir que tout soit parfait, elle manque de chaleur humaine alors que c’est ce dont elle a le plus besoin. Son masque de rigidité, endossé à cause de sa blessure d’injustice, la rend impitoyable avec elle-même. Elle ne s’accorde pas le droit d’être vulnérable, d’exprimer ses ressentis, de faire moins bien que parfait. Elle a bien du mal à respecter ses limites du fait de ses exigences si porte ce sentiment d’injustice depuis toute petite. Comme elle, les personnes vivant cela ont probablement eu des parents froids, sévères, à tout le moins exigeants. Paraître parfait en toutes circonstances était préférable à exprimer son ressenti librement. Etre performant, combler les attentes parentales voilà ce que ces enfants ont pu se donner comme mission, face à des parents peu affectueux, ou en tout cas pas assez pour combler leur besoin d’amour. En grandissant ainsi, il devient difficile d’accéder à son individualité l’enfant fait tout pour plaire et complaire au modèle parental, sans s’accorder le droit d’être simplement masque de rigidité peut s’assouplir quand la personne qui le porte demande aux autres ce qu’ils ressentent vraiment. En se laissant toucher par la vulnérabilité d’autrui, elle peut s’autoriser à son tour à se livrer davantage. C’est comme cela que cette émotion s’apaise en constatant qu’être imparfait n’empêche pas d’être aimé, en laissant les colères s’exprimer, en se laissant pleurer devant les autres… Le corps peut alors se détendre et la rigidité mentale, comme corporelle, fait place à plus de liberté intérieure. L'humiliation L'humiliation fait partie des 5 blessures de l' honte est la plus grande peur de Soan. Il fait tout ce qu’il peut pour rendre service aux autres, être bien vu. Il en fait d’ailleurs trop, tout le temps, à propos de tout. Il fait pour les autres bien plus que pour lui-même. S’il s’habille de cette façon ce matin, c’est pour correspondre aux attentes de son entourage. S’il se lève plus tôt demain, c’est pour aller à l’autre bout du département rendre service à une connaissance qui, il faut bien le dire, profite un peu de sa gentillesse. Comme il a toujours peur de déranger, il se fait tout petit. Personne ne le remarque et pourtant, il est toujours là pour tout le monde. Il se sent facilement humilié par la moindre remarque. Manque de chance, il semble attirer les personnes qui le mettent justement en position d’infériorité et ravivent cette blessure. Son masque de masochiste le conforte dans l’idée qu’il est source de honte pour ceux qui l’entourent. Inconsciemment, il se punit tout le temps en s’autosabotant, en se limitant. Il s’empêche d’être libre et prend tout sur ses masque de masochiste s’est mis en place face à un parent qui a peut-être dit un jour à Soan Tu me fais honte », regarde comme tu t’es sali », etc. Une parole qui l’a traumatisé, portée par un parent qui ne savait lui-même probablement pas prendre en charge ses besoins émotionnels. Depuis, l’enfant blessé par l’humiliation vécue n’a eu de cesse de se réprimer pour éviter d’être à nouveau dans des situations où il ferait honte à ses proches. Quitter le masque du masochiste est possible à condition de faire passer ses besoins avant ceux des autres. Au lieu de s’inquiéter de déranger autrui, la personne pourra alors dépasser ses limites et s’engager dans sa vie sans craindre le regard porté sur elle. En nous penchant sur nos croyances, nos schémas de fonctionnement limitants, nous pouvons mettre au jour nos souffrances profondes. Elles trouvent leur origine dans la petite enfance. La démarche pour les alléger consiste à les reconnaître, mais sans accuser les parents, plutôt en leur pardonnant et en reprenant notre responsabilité d’adulte vis-à -vis de nos choix de vie dans le présent. Reconnaître que nos réactions envers autrui sont bien souvent la traduction de nos propres manques et souffrances, c’est un premier pas pour se détacher de son passé émotionnel. Travailler sur ces émotions douloureuses pour en comprendre l’origine et la manifestation dans nos actions et réactions, c’est se donner les moyens de se libérer de perceptions anciennes sur nous-mêmes et le monde qui nous entoure. C’est retrouver une vision de soi-même et des autres, de ses capacités et des opportunités, bien plus large et riche de promesses pour se réaliser enfin librement. Questions fréquentes Quelle est cette notion ? Cette notion induit que chaque personne présenterait une ou plusieurs blessures primordiales, liées à son enfance. Quelles sont les 5 blessures de l'âme ? - Rejet- Abandon- Trahison- Injustice - Humiliation Comment les guérir ? - Rejet vérifier le bien-fondé de ses croyances- Abandon s'aimer davantage- Trahison s'ouvrir à nouveau aux autres - Injustice accepter d'être imparfait- Humiliation ne plus craindre le regard porté sur soi 1 Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Les 5 blessures de l’âme, Isabelle Gauducheau et Mary Laure Teyssedre3 Les 5 blessures de l’âme, Isabelle Gauducheau et Mary Laure Teyssedre4 Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Lise Bourbeau.
Les blessures de l’âme ou les blessures existentielles ont été découvertes par un psychiatre américain John PIERRAKOS. Ses recherches ont été ensuite poursuivies par Lise BOURBEAU, thérapeute canadienne, auteure de l’ouvrage les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », un lien entre les blessures intérieures et l’apparence extérieure de l’individu. Qu’est-ce qu’une blessure d’âme ? C’est une blessure très profonde et très intense qui influe sur la vie et qui va être à l’origine d’un masque, d’une carapace face aux autres. Les blessure de l’âme sont profondément ancrées et gravées dans le subconscient d’une personne et ont souvent été transmises par les parents, eux-mêmes ayant été blessés dans leur propre enfance. Une même personne peut avoir plusieurs blessures qui s’expriment à des degrés différents. Ces blessures jouent un rôle important dans la vie puisqu’elles conditionneraient les comportements, les pensées, le relationnel et les émotions d’une personne. On dit qu’une personne souffre au moins de 3 blessures, une blessure étant généralement plus dominante que les autres. La prise de conscience de sa blessure personnelle vient entamer le processus de guérison. L’objectif étant se de libérer de sa blessure et de tout ce qu’elle engendre chez soi afin de devenir pleinement soi-même et ne pas être sous l’emprise de certains comportements, émotions ou réactions. Pour Lise BOURBEAU tout ce que nous vivons de désagréables dans notre vie sur le plan mental, émotionnel et physique est relié à nos blessures d’âme ». Ainsi, l’anxiété, la peur, la culpabilité, les émotions telles que la colère, l’agressivité, certaines maladies, seraient liées à nos blessures d’âme. Nous allons voir que pour chaque blessure d’âme », correspond un masque », c’est à dire le mode de défense » que la personne va adopter face à une situation en réponse à l’éveil de sa blessure intérieure. En définition, face à une situation vécue comme désagréable, une personne ne réagirait pas à la situation en elle-même mais réagirait à la blessure d’âme que la situation éveille en elle. Ce serait pour cette raison que certaines personnes se sentent comme étant sous l’emprise de leurs émotions, comme prisonniers de leurs propres réactions qu’ils ne maitrisent pas. De manière chronologique, on parle de 5 blessures d’âme, qui sont Le rejetL’abandonL’humiliationLa trahisonL’injustice Les blessures de l’âme ont une intensité plus ou moins intense chez chaque personne. Toutes les caractéristiques décrites ne sont pas toutes mises en place chez une personne souffrant de la blessure d’âme en question. Le rejet Eveil de la blessure Dès la conception à 1 an. Eveillée par la sensation de rejet par le parent du même sexe que le sien fille-mère; garçon-père lorsque l’enfant ne se sent pas désiré ou accepté. Exemple un enfant non-désiré ou un bébé du sexe opposé aux attentes du parent. Ressentis de la personne La personne peut se sentir tout le temps rejetée par les autres et ainsi développer une mauvaise estime d’elle-même par l’interprétation des mots ou des intonations. Elle peut aussi se rejeter elle-même ou les autres. Le masque du fuyant La personne voudrait disparaitre, ou passer inaperçue. C’est souvent un enfant sage, qui ne fait pas de bruit, qui se fond dans la masse. La personne s’habille généralement avec des habits de couleur foncée. Elle ne se sent pas à sa place de manière générale, elle se crée une bulle, elle est dans son monde, parfois elle se réfugie dans des jeux vidéo, dans des bouquins, dans la drogue ou l’alcool. Attitudes et comportements du fuyant Sensible aux remarques du parent du même sexeSe dévaloriseTrouve de nombreux moyens de fuite sommeil, addictions, jeux, alcool, drogueNe s’attache pas aux biens matérielsS’isoleDoute de son droit à l’existence et à l’amourPrincipale peur la panique forte crise d’angoisse associée à une impression de mort imminente » Personnalité du fuyant La personne a peu d’amis, elle exprime des difficultés d’ordre relationnel, elle parle peu et est plutôt solitaire. Elle ne s’intéresse pas au matériel, elle est davantage dans le spirituel et dans l’intellectuel. Elle n’est pas intéressée par le superflu et la consommation. La personne peut passer par des phases d’amour et de haine surtout avec les personnes du même sexe. Elle se dévalorise beaucoup, elle peut exprimer des phrases du type je suis nulle », je ne suis pas capable ». Elle a des difficultés à croire qu’elle puisse être aimée. Elle a peur d’être jugée, de donner son opinion ou de déranger les autres. C’est une personne très perfectionniste, elle se force à être parfaite » afin d’éviter le rejet. Elle a très peur de l’erreur. Il existe des tensions ou des mauvais rapports avec le parent du même sexe. Caractéristiques physiques du fuyant » corps maigre, souvent petit, corps qui veut passer inaperçu. Peu musclé, corps fragmenté mal proportionné Le haut du corps est contracté, replié sur lui-même, parties du corps plus petites ou pratiquement manquantes. Tendance aux problèmes de peau, petits yeux, voix basse. Posture se met souvent en tailleur avec les pieds qui ne touchent pas le sol. Manque d’ancrage. Alimentation sucre, consommation de drogue, alcool avec excès. Pathologies possibles anorexie, agoraphobie, allergies, problèmes de peau en général, eczéma, psoriasis, acnés, diarrhées, diabète, hypoglycémie, dépression, idées suicidaires, rejet familial. Trouble psychiatrique qui peut être déclenché Le trouble de la dépersonnalisation/ déréalisation Caractérisé par une sensation persistante ou récurrente de détachement de son propre corps ou de ses propres processus mentaux, en se sentant comme un observateur extérieur de sa propre vie dépersonnalisation et/ou par une sensation de détachement de son environnement déréalisation. Causes psychologiques maltraitance affective ou négligence au cours de l’enfancemaltraitance physiqueavoir eu un parent gravement handicapé ou souffrant d’une maladie mentalela mort inattendue d’une personne aimée. Comment identifier la blessure ? Personne qui a tendance à fuir l’investissement et l’attachementPersonne qui reste à l’écart, s’isolePerfectionnisteDévalorisation personnelleNe se reconnaît pas le droit d’existerEvite les situations où le risque de rejet existe, évite la confrontationLa personne a tendance à se rejeter soi-même en tant que conjoint e dans une relation amoureuse Pour la blessure du rejet, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure. Elle doit se pardonner et pardonner ce qui fait défaut chez elle . Pardonner aux autres, leur attitude de rejet, leur manière de s’apporter de l’importance. Cesser de fuir certaines situations et affronter la peur du rejet. Oser prendre sa place et s’affirmer. L’abandon Eveil de la blessure Entre la naissance à 3 ans. Eveillée par le parent du sexe opposé parent distant , renfermé, absent, peu présent, pas assez autoritaire, décès du parent. L’enfant ne s’est pas senti soutenu et a manqué de nourriture affective ». Ressentis de la personne La personne se sent délaissée, abandonnée. On retrouve souvent un cocktail rejet/abandon. Le manque affectif déclenche le masque du dépendant La personne a besoin du soutien des autres, recherche de l’attention, de la reconnaissance et de l’amour des autres. Elle est plus encline que d’autres à devenir une victime », c’est souvent une personne avec beaucoup de problèmes ou qui a des soucis de santé. La personne a donc besoin que l’on s’occupe d’elle. Elle a tendance à tout dramatiser pour rechercher l’attention de l’autre. Attitudes et comportements du dépendant Est en quête constante du soutien et de l’approbation des autresDifficile pour la personne de fonctionner seule, cherche à attirer l’attentionDramatise beaucoupFluctuation de l’humeurDifficulté à accepter le non » de la part d’autruiPrincipale peur la solitude, être sans personne Personnalité du dépendant La personne aime se faire complimenter, être admirée. C’est une personne à tendance lunatique avec des variations d’humeur sans raison. Elle vit la tristesse de manière intense. Les abandonnés n’arrivent pas à être eux-mêmes, ils abandonnent leurs projets, ont tendance à ne pas aller au bout des choses. La personne demande souvent l’avis des autres, leur opinion, des conseils sans forcément les appliquer. Elle cherche du soutien et peut passer pour une paresseuse. Elle n’arrive pas à être seule et a besoin des autres. Elle n’accepte pas le refus, le non et peut utiliser le chantage affectif. C’est une personne qui a du mal à quitter les endroits, les gens. La personne dont la blessure d’âme de type abandonné » n’aime pas ou a peur de l’autorité car elle ne reçoit pas de compassion de la part de cette personne. Elle peut se montrer chaleureuse, pleure facilement, elle parle d’elle ou accuse les autres ne de pas les écouter , d’être assez présents. C’est une personne qui s’attache assez facilement aux autres, elle est facilement jalouse, avec la peur que l’on préfère une autre personne. En vieillissant, elle est de plus en plus angoissée à l’idée d’être seule. Elle a peur de la mort, elle a une libido qui peut s’accentuer lorsqu’elle se retrouve dans une recherche de pulsion de vie. Caractéristiques physiques du Dépendant corps qui manque de tonus, long et mince, qui s’affaisse vers l’avant. Epaules tombantes. Dos courbé. Parties du corps tombantes ou flasques ou situées plus basses que la norme exemple des fesses basses. Grands yeux tristes qui attirent le regard. Voix d’enfant. Posture la personne a tendance à s’appuyer contre les murs. Alimentation Tendance à la boulimie, a beaucoup manger pour combler un manque affectif, pour combler le vide, elle mange lentement. Pathologies possibles boulimie, agoraphobie,asthme, problèmes digestifs, myopie, dépression, migraines, maladies rare, incurables, hystérie. Comportements pathologiques possibles scarifications, TS, menaces de suicide pour attirer l’attention, chantages affectifs. Comment identifier la blessure ? La personne a tendance à chercher sans cesse de l’aide et l’attention des autresPersonne qui dramatise chaque problème, même les petitsA peur de la solitudeEvite ou retarde les séparations, en parlant beaucoup par exempleEn veut aux autres de la laisser tomber »Accepte difficilement le refus et à tendance à insisterPersonne hystériquePeur de l’avenir et surtout d’y faire face seule Pour la blessure de l’abandon, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Pardonner aux autres et à soi-même d’avoir été abandonnée. Se donner le droit d’accepter d’abandonner et d’être abandonné. Ne pas chercher l’attention des autres. Se sentir bien en étant seule. Apprendre à vivre en se sentant bien dans les moments de solitude. Prendre confiance en soi. L’humiliation Eveil de la blessure Entre l’âge de 1 an et 3 ans. Eveillée par le parent qui réprimait toute forme de plaisir physique souvent vécue avec la mère. L’enfant s’est senti rabaissé, critiqué ou comparé. Peut être l’un des parents ou les 2. L’enfant s’est senti brimé dans sa liberté de connaitre le plaisir physique. Ressentis de la personne Blessure qui se réveille en cas de situations humiliantes. La personne ne sent salie, humiliée, dégradée, elle a l’impression de faire honte à ses parents. La honte est le cœur du problème. Le masque du masochiste La personne se punie, se fait mal, utilise l’autodérision, raconte avec humour des événements honteux par exemple. Attitudes et comportements du masochiste Personne très sensuelle qui aime les plaisirs associés aux sens mais qui les refoule par peur de fait tout pour ne pas être libre, elle devient très serviable et s’occupe des besoins de ses proches avant des siensHypersensibleSe dévalorise souventRelation fusionnelle avec la mèrePrincipale peur la liberté même si la personnes adore la liberté, elle ne sait pas la gérer car elle a toujours eu un cadre. C’est une personne qui a peur de tomber dans l’excès en cas de trop grande liberté. Elle a peur du regard de l’autre. Elle se met des obligations, des limites, des contraintes. Elle canalise beaucoup son énergie. Le plaisir est associé à la honte, l’égoïsme. Personnalité du masochiste La personne va se montrer solide, forte, à vouloir tout prendre sur elle, prendre soin des autres. C’est une personne dévouée à autrui. Elle se créée des obligations et des contraintes tout en se plaignant de faire pour les autres. Elle continue à avoir ce comportement alors que ça ne lui fait pas du bien. Elle a tendance à rabaisser les autres en leur faisant comprendre que sans elle, l’autre n’est rien. Elle a tendance à humilier les autres. C’est une personne qui prend beaucoup de place dans la vie des autres. Elle contrôle tout car elle a peur d’avoir honte de ses proches, de son environnement, des habits de son conjoint ou de ses enfants par exemple. La personne prend la vie des autres en charge par peur de la honte que cela peut engendrer sur elle. C’est une personne très fusionnelle avec sa mère, cette dernière a une grosse emprise . La personne humiliée » a peur de décevoir sa mère, de lui déplaire. Elle a du mal à dire ses besoins, ses émotions, ils sont assimilés à la honte. Elle associe l’envie à la honte. C’est une personne hypersensible, qui se sent coupable pour rien et responsable de tout. Elle n’écoute pas ses propres besoins. En s’occupant des autres, elle cache ses blessures. Elle n’aime pas les critiques. C’est une personne qui prend beaucoup sur elle, qui peut s’attirer des situations humiliantes. Caractéristiques physiques du masochiste » Personne plutôt corpulente, corps rond ou au moins une partie du corps, visage rond, corps graisseux, yeux ronds. Elle porte des vêtements souvent trop serrées. Voix douce et mielleuse. Au niveau sexuel sexualité difficile, sexe tabou, sale, interdit, honteux. L’homme peut souffrir de trouble de l’érection ou de l’éjaculation. Parfois il existe un harcèlement sexuel ou un abus sexuel durant l’enfance. Ce sont des personnes qui ont tendance à grossir durant l’adolescence. Vocabulaire Utilise des mots comme petit »/ gros » ; être digne » ou ne pas être digne ». Alimentation Soit la personne mange trop ou part petites portions. Elle a besoin de gros apports caloriques. Elle a une tendance à la boulimie, mange riche, gras, des aliments sucrés. La nourriture est l’un des seuls plaisirs que la personne s’accorde. Pathologies possibles maux de dos, d’épaules, des varices, maux de gorge, angine, problèmes de pancréas, problèmes cardiaques. Comment identifier la blessure ? La personne recherche de manière inconsciente la douleur et l’humiliationElle se fait du mal ou se punit avant que quelqu’un le fasseCherche à être responsable des autres et se crée des contraintes et des obligationsRabaisse les autres et les humilie ne leur faisant sentir que sans lui ils ne peuvent pas y arriverLa personne se sent impuissante face à ceux qu’elle aimeElle a des difficultés à s’amuser et s’accuse de trop en profiterPersonne hypersensible, se dévalorise et culpabilise beaucoup… Pour la blessure de l’humiliation, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Se pardonner et pardonner aux autres. Reconnaître à quel point on a eu honte de soi-même ou des autres et combien certains ont pu avoir honte de vous. Oser regarder ces faits sans se voiler la face. Prise de conscience de ses besoins avant d’aider les autres et ne pas les humilier ne faisant tout à leur place. Faire passer ses besoins avant ceux des autres. En prendre moins sur ses épaules. Se rendre compte à quel point on se rabaisse. La trahison Eveil de la blessure Entre l’âge de 2 ans et 4 ans. Blessure éveillée avec le parent du sexe opposé fille-père, garçon-mère. Il existerait une forte connexion entre eux, puis l’enfant va se sentir trahi ou manipulé par ce parent. Le masque du contrôlant La personne veut tout contrôler pour rester fidèle et responsable. Elle va tout faire pour éviter d’être trahie. Séductrice, elle a un regard franc. Elle est manipulatrice, elle s’affirme regardez-moi ». Elle a besoin de montrer sa force, son courage. Elle va se montrer responsable, digne de confiance. Elle n’aime pas la lâcheté qui est signe de faiblesse. Elle n’aime pas le retard, elle termine les choses à l’avance. Personnalité du contrôlant C’est une personne qui se considère comme travailleur, elle n’aime pas les paresseux ». Personne qui a des difficultés à se confier, à dire ses secrets de peur qu’une autre les utilise contre elle. Personne qui peut s’immiscer dans les disputes, dans des choses qui ne la concerne pas , elle rajoute son grain de sel. Plutôt manipulatrice et contrôlante. Sensible, elle s’évertue à cacher ses sentiments pour montrer sa force et cacher ses faiblesses. Personne donneuse de conseils. Elle n’aimerait pas trop les ordres, l’autorité, très exigeante sans avoir conscience d’être parfois autoritaire. Pour elle, contrôler, c’est aider les autres. Elle aurait des difficultés à déléguer une tâche tout en faisant vraiment confiance à l’autre. Elle a des yeux et des oreilles partout et s’assure toujours que les choses sont faites convenablement. Personne indépendante, qui fait les choses seule. Personnes carrée. Peut manipuler l’autre et n’aime pas avoir tort. Le côté matériel et l’image a de l’importance pour cette personne. Le paraitre joue beaucoup. Mental hyperactif le mental fonctionne très vite ». Personne assez impatiente, peut être colérique et impulsive. Les contrôlant peut se mettre en colère lorsqu’une situation le dérange. Peut être hypocrite. Rapide dans ses actions. Attitude et comportement du Contrôlant Personne très physique, forte avec une importante personnalitéAime attirer l’attention Veut avoir le contrôle sur toutIntolérant et impatient avec les personnes plus lentes que luiSéducteur et manipulateurDifficulté à s’engager avec les personnes du sexe opposéSe met facilement en colèrePrincipale peur la dissociation, peur de s’engager, comme de se désengager peur de ne pas tenir sa parole. Caractéristiques physiques du Contrôlant Le corps est asymétrique. Pour l’homme, les épaules sont plus larges que les hanches. Force et pouvoir dans le haut du corps. Pour les femmes, la force est dans le bassin. Les hanches sont plus fortes et larges que les épaules. Force dans les fesses, les cuisses et les jambes. Voix forte. Vocabulaire le contrôlant » a une forte personnalité. Il affirme ce qu’il croit avec force et s’attend à ce que les autres adhèrent à ses croyances. Il se fait rapidement une opinion sur une autre personne ou sur une situation et il est convaincu d’avoir raison. Il affirme son point de vue. Il affirme son point de vue de façon catégorique et veut à tout prix convaincre les autres. tu as compris » ? = es tu d’accord avec moi ? », je le savais, dissocié, séparé, capable, digne ». Alimentation Mange très vite, elle peut oublier un repas, mange épicé et salé. Pathologies possibles articulations, maladies digestives, maladie perte de contrôle hémorragie, diarrhées, vomissements, impuissance sexuelle, maladies infectieuses, inflammatoire ites » otites ; cystite, conjonctivite, Personne qui s’enflamme. Comment identifier la blessure ? La personne se protège » pour ne pas montrer ses faiblesses, vulnérabilités et son fait des plans, prévoit l’avenir et a du mal à accepter que cela ne se déroule pas comme prévuSéductrice, arrange de la vérité, manipule, force de caractère » et pouvoir sont ses armes »Hyperactivité, impatience, orgueil, tient à sa réputationTout acte de lâcheté, peur, faiblesse si bien chez lui que chez les autres est vécu comme une dévoile pas ses sentimentsEvite de se mettre dans des situations de confrontation où elle n’a pas de du mal avec le met en colère et devient agressif, mais s’imagine comme une personne forte. La perte de son sang froid est vue comme l’expression de sa difficilement ses peurs et ses erreurs. Pour la blessure de la trahison, la voie de la guérison sera de prendre conscience de sa blessure et l’accepter. Se pardonner et pardonner aux autres. Apprendre à ne plus se mettre en colère lorsque les choses ne se déroulent pas comme on l’entend. Apprendre à lâcher prise et à ne plus vouloir tout contrôler. Laisser les autres prendre leur place. Ne plus vouloir être le centre de l’attention. L’injustice Eveil de la blessure entre l’âge de 4 et 6 ans. Eveillée avec le parent du même sexe qui est perçu comme froid et distant ou qui ne montre pas suffisamment ses émotions. La personne est victime de ce parent senti comme plutôt autoritaire. Souvent vécue avec des parents sévères et autoritaires. L’enfant trouve injuste le fait de ne pas pouvoir s’affirmer et s’exprimer. La douleur provient également de l’autoritarisme , des fréquentes critiques et de la sévérité dont il est l’objet. Souvent ce parent souffre de la même blessure. Le masque du rigide Personne qui se coupe de ses émotions, bras croisé, vêtements serrés à la taille, veut croire que rien ne les touche. Personne qui peut paraître froide, parfois insensible. Personnalité du rigide La personne admet rarement vivre des problèmes, de la fatigue ou même des malaises physiques. Elle ne respecte pas ses limites, car elle ne les sent pas. Elle se contrôle facilement poids, nourriture, colère, etc. Passe pour froid et insensible. Elle ne supporte pas l’injustice. Elle très perfectionniste envers son environnement, maniaque, le physique est important, elle se coiffe bien, se maquille bien, être parfait = c’est être juste. Personne qui ne se sent pas toujours appréciée à sa juste valeur. Mauvais joueur, surtout aux jeux de chance c’est pas juste ». Elle pense ne pas mériter les choses si elle ne travaille pas. Elle a du mal avec la prédisposition ou la facilité. Personne qui est dans le mérite et n’arrive pas à recevoir plus que ce qu’elle pense mériter. Personne qui croit qu’on l’aime pour ce qu’elle fait et non pour ce qu’elle est. Plutôt optimiste, elle se débrouille seule. Elle a peur de se tromper, elle doute bcp, se pose bcp de questions. Personne très exigeante envers elle-même, capable de s’imposer beaucoup de choses sport, régime car elle a une capacité de contrôle, de se faire un planning, faire les choses seules sans attendre les autres. Sensible au stress et au burn-out quand elle arrive à ses limites. Attitude et comportement du Rigide Très perfectionnisteTrès optimiste en surfaceCraint l’autoritéSe débrouille seul et a de la difficulté à demander de l’aideConstamment dans l’actionSe coupe de ses émotionsPrincipale peur la froideur Elle a autant de difficultés à accepter sa propre froideur que celle des autres. Il fait tout son possible pour se montrer chaleureux et ne réalise pas vraiment qu’autrui puisse le trouver insensible et froid. Il ne prend pas conscience qu’il évite d’être en contact avec sa sensibilité pour ne pas se montrer vulnérable. Caractéristiques physiques du Rigide corps droit, raide, contracté, muscles tendus, corps parfait. Carrure du justicier. Le corps est bien proportionné avec des épaules droites de la même largeur que les hanches. De tous les blessés, c’est lui qui a le plus peur de prendre du poids, voulant toujours donner l’impression de la perfection. Ce sont des personnes vivantes avec des mouvements dynamiques manquant toutefois de souplesse et de flexibilité . Le regard est brillant, la mâchoire serrée, le cou raide droit et fier Les femmes sont souvent de petite taille et portent généralement des vêtements serrés, toujours dans le but inconscient de ne rien sentir ou de garder les émotions en elles. Côté sexuel, difficulté à lâcher prise. Alimentation mange salé, équilibré, grande capacité à suivre un régime, peur de grossis, végétarien / végétalien Voici les principaux malaises ou maladies possibles Raideurs ou tensions au cou et au dosBurn out, surmenage ou épuisement dus à trop de travailMultiples inflammations à cause de la colère intérieure retenue Constipations à cause de la difficulté à lâcher priseProblèmes de peau sèche ou de boutons au visage à cause du stress de pas être à la hauteurInsomnies Il peut être difficile pour une personne de se reconnaitre dans tous les comportements présentés, seulement ils donnent les indices assez nets sur sa blessure. Mais il est important de surtout se fier à la description physique. Comment identifier la blessure ? Se coupe de ses ressentis et des émotions croyant ainsi s’épargner la souffrance et les erreurs. Montre aux autres que rien ne le touche et enfouir sa parfait dans les actes et paroles en cherchant à être le plus juste possible. Se justifie jusqu’à avoir raisonOptimiste, dynamique, perfectionnisteUtilise le rire pour cacher ses émotions sans pour autant que la situation soit son malheur en parlant des événements tragiques, et relativise en disant que tout va rarement de l’aide, se débrouille seul jeune, exigeant avec lui même, ne se repose presque jamais Pour la blessure d’injustice, le signal de la guérison sera quand le rigide se permettra d’être moins perfectionniste, de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique . Le rigide doit s’accorder le droit de montrer sa sensibilité, de pleurer devant les autres sans peur de leur jugement. Un moyen très efficace pour la guérison de nos blessures est d’être très attentif dans notre comportement avec les autres. Aussitôt que vous vous apprêtez à réagir en fonction de vos blessures, prenez quelques secondes, respirez un grand coup et analysez le masque » que vous êtes en train de porter. Libérez-vous de ce masque, de vos blessures et devenez enfin vous-même
Résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Lise Bourbeau explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. Par Lise Bourbeau, 2000, 220 pages Quelles sont les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ? Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice Chronique et résumé du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Partie 1 Introduction du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même et masques associés Tous nos maux proviennent de cinq blessures fondamentales le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Afin de supporter la douleur de ces cinq blessures, nous développons un masque pour chacune d’entre elles la fuite, la dépendance, le masochisme, le contrôle et la rigidité. Seule l’acceptation de ces mécanismes nous conduira à être enfin nous-mêmes et à amorcer la voie de notre guérison. Partie – Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Pour Lise Bourbeau, les quatre étapes à l’origine de nos blessures sont les suivantes Nous venons au monde, nous ressentons la joie d’être nous-même ; Ensuite, nous vivons la douleur de ne pas pouvoir agir en étant nous-mêmes ; Nous connaissons une période de crise et de révolte liée à la souffrance de ne pas pouvoir être nous-mêmes ; Enfin, nous nous résignons pour réduire la douleur et finissons par nous créer une nouvelle personnalité afin de ne pas décevoir les autres et être aimé. Ce n’est pas la réalité des faits qui crée la blessure, mais notre ressenti à l’expérience, notre construction mentale. Ainsi, tous les maux de l’humain peuvent être condensés en cinq blessures qui sont, par ordre chronologique d’arrivée dans la vie Le rejet L’abandon L’humiliation La trahison L’injustice Partie – Les cinq masques associés aux cinq blessures Durant les troisième et quatrième étapes de la création de nos blessures, notre ego va construire un type de personnalité pour nous protéger de la souffrance vécue lors de la seconde étape. Ces types de personnalité » ou ces caractères » sont appelés des masques » par Lise Bourbeau. Nous les avons ainsi fabriqués pour notre survie. Nous portons ces masques plus ou moins souvent, en fonction de la gravité de nos blessures si notre blessure est conséquente, on en souffre plus souvent, donc notre masque sera plus fréquemment utilisé. Ces masques sont au nombre de cinq et correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l’humain précédemment citées Blessure Masque Rejet Fuyant Abandon Dépendant Humiliation Masochiste Trahison Contrôlant Injustice Rigide Partie – Les types de personnalités pour reconnaître nos blessures, selon Lise Bourbeau Après avoir présenté l’origine des blessures et des masques, Lise Bourbeau va consacrer chacun des cinq chapitres suivants à décrire une blessure et le masque qui lui est associé. Cette description va nous permettre d’identifier nos blessures et celles des autres. Tout d’abord, l’auteure Lise Bourbeau dresse les cinq portraits du fuyant », dépendant », masochiste », contrôlant » et rigide », de manière très complète, afin que chacun puisse y reconnaître son propre comportement. Ensuite, elle y détaille L’origine de la blessure sa période d’éveil et son lien avec le parent concerné ; Les peurs et besoins liés à cette blessure ; Les aspects physiques de la personne qui porte cette blessure son corps, sa manière de se vêtir, de s’asseoir, le type de véhicule qu’il va préférer, son alimentation, les maladies qui lui sont spécifiques ; Mais aussi, les traits de caractère de celui qui souffre de cette blessure sur un plan émotionnel et mental. Tu sais, dans la vie il n’y a pas de personnes coupables seulement des personnes souffrantes. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Il est rare qu’une personne n’ait qu’une blessure. Il est possible que certains aient trois, quatre ou même cinq blessures. Une des cinq blessures peut prédominer, tandis que les autres seront moins évidentes. Elles peuvent aussi toutes être de moindre importance. Lise Bourbeau insiste sur le fait que la manière la plus sûre de nous reconnaître dans ces portraits est d’observer notre physique car celui-ci ne ment pas. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – Le rejet Partie 2 Description de nos cinq blessures et masques, selon Lise Bourbeau Partie – Le Rejet portrait du fuyant Blessure Le rejet Masque la fuite Plus grande peur la panique Plus grand besoin l’appartenance Parent du même sexe L’éveil de la blessure de la conception à l’âge d’un an, avec le parent du même sexe Rejeter quelqu’un », c’est le repousser, ne pas le vouloir à ses côtés ou dans sa vie ». L’action de rejeter quelqu’un » est différente de celle d’abandonner quelqu’un » qui signifie s’éloigner d’une personne pour autre chose ou pour quelqu’un d’autre ». Celui qui rejette » utilise l’expression je ne veux pas » ; celui qui abandonne » utilise l’expression je ne peux pas ». Le rejet est une blessure très profonde qui touche l’être directement l’enfant a le sentiment d’être rejeté dans son être et dans son droit d’exister. Il s’agit de la première blessure à se manifester dans la vie, parfois même avant de naître ex. bébé non désiré. Le rejet étant vécu avec le parent du même sexe, le fuyant » se sentira, plus tard, rejeté par les personnes du même sexe que lui. Son corps petit et fuyant Pour commencer, le corps de celui qui souffre de rejet est fuyant, petit, étroit, mince, contracté, fragmenté. Il semble incomplet, comme s’il manquait un morceau ex. pas de fesses, pas de menton, pas de seins, présence de creux ou comme si certaines parties de son corps n’allaient pas ensemble parties asymétriques. C’est un corps qui ne veut pas prendre trop de place et qui semble vouloir disparaître, à l’image du fuyant » qui essayera toute sa vie de ne pas utiliser trop d’espace. Il a un visage et des yeux petits. Son regard est fuyant, avec une impression de masque cernes gris ou de peur. Sa voix est faible et éteinte. Le fuyant » favorise les vêtements noirs ou de couleurs ternes pour ne pas se faire remarquer. Il n’aime pas particulièrement danser ; cependant, s’il danse, ce sera sans trop bouger et de façon effacée. Ce qui émane de lui à ce moment-là , c’est ne me regardez pas trop ». Lorsqu’il s’assoit, il se fait tout petit sur sa chaise et aime cacher ses pieds sous ses cuisses. Celui qui souffre de rejet a un appétit souvent coupé par les émotions ou la peur. Il mange de petites portions. Il est prédisposé à l’anorexie et à consommer du sucre, de l’alcool ou de la drogue pour fuir. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le fuyant » sont les problèmes de peau, les diarrhées, l’arythmie, le cancer, les problèmes respiratoires, les allergies. Il ne faut pas oublier les vomissements, les évanouissements et étourdissements, le coma, l’agoraphobie, l’hypoglycémie, le diabète, la dépression, la psychose. Son comportement fuyant et effacé Tout d’abord, le fuyant » ne s’attache pas aux choses matérielles tout ce qui est relié à l’esprit ou au monde intellectuel l’attire d’avantage. Il se considère comme nul et sans valeur. Il a très peu d’estime de lui-même. Le fuyant » recherche la solitude, a généralement très peu d’amis à l’école et au travail. Il ne parle pas beaucoup et se montre effacé. Il possède une capacité à se rendre invisible. Le fuyant se sent coupé et incompris des autres. Ainsi, il se réfugie dans son monde imaginaire. Le fuyant » est un grand perfectionniste qui, en vieillissant, panique de plus en plus à l’idée de ne pas être à la hauteur. C’est une personne qui recherche la perfection dans tout ce qu’il fait, car il croit que s’il fait une erreur, il sera jugé pour lui, être jugé équivaut à être rejeté. Il passe par des phases de grand amour à des phases de haine profonde. Il rencontre souvent des difficultés sexuelles. Aussi, il peine à laisser vivre son enfant intérieur. Le fuyant » emploie par exemple fréquemment les mots nul », rien », inexistant », disparaître », pas de place ». Par ailleurs, il aime les voitures aux couleurs sombres qui passent inaperçues. Sa plus grande peur est la panique. Il ne s’en rend pas compte, car il trouve souvent le moyen de s’éclipser juste avant de paniquer. Les autres peurs du fuyant » qui affectent sa communication sont la peur de ne pas être intéressant, d’être considéré comme nul ou sans valeur, d’être incompris, que l’autre ne l’écoute uniquement par obligation ou par politesse. Le plus grand besoin du fuyant » est l’appartenance. Malgré cela, il fera tout pour passer inaperçu, car il a sans cesse peur de déranger et croit qu’il n’en vaut pas la peine. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – L’abandon Partie – L’Abandon portrait du dépendant Blessure L’abandon Masque la dépendance Plus grande peur la solitude Plus grand besoin l’attention Parent du sexe opposé L’éveil de la blessure entre 1 et 3 ans, avec le parent du sexe opposé Abandonner quelqu’un », c’est le quitter, le laisser, ne pas vouloir s’en occuper ». Selon Lise Bourbeau, l’abandon est la blessure la plus souffrante après celle du rejet, car, elle aussi, touche l’être directement. Le manque de nourriture affective ou tout autre genre de nourriture désiré manque de nourriture physique par exemple peut causer la blessure d’abandon ex. parents très occupés, enfant hospitalisé, mère qui s’occupe d’un nouveau-né. L’abandon est vécu avec le parent du sexe opposé. Le dépendant » se sent donc facilement abandonné par les personnes du sexe opposé. Son corps long et tombant Le corps de celui qui souffre d’abandon est long, mince, manque de tonus et possède des parties flasques ou tombantes ex. les épaules. Son système musculaire est généralement sous-développé. Ses jambes sont faibles, son dos est courbé, ses bras semblent trop longs et pendent le long du corps. Il s’appuie souvent sur quelque chose ou sur quelqu’un. Ainsi, c’est quelqu’un qui a souvent de grands yeux tristes et le regard qui tire. De plus, on le reconnait à sa voix plaintive avec une intonation d’enfant. En outre, le dépendant » porte des vêtements amples ou pendants. Il aime les danses de contact parce qu’elles lui donnent l’occasion de se coller à son partenaire, de se pendre » à l’autre. Ainsi, ce qui se dégage de lui quand il danse, c’est regardez comme mon partenaire m’aime ». Il s’assoit généralement en s’écrasant sur sa chaise ou plus précisément en s’appuyant sur quelque chose bras de chaise, fauteuil à côté. Celui qui souffre d’abandon a bon appétit. Il aime les aliments mous et mange lentement. De plus, il est prédisposé à la boulimie. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le dépendant » sont les problèmes de dos, l’asthme, les bronchites, les migraines, l’hypoglycémie, le diabète, l’agoraphobie, les problèmes liés aux glandes surrénales, la myopie, l’hystérie, la dépression, les maladies rares qui attirent davantage l’attention, les maladies incurables. Son comportement en recherche d’attention Le dépendant » recherche la présence, l’attention, le support et surtout le soutien de son entourage, en particulier de son conjoint s’il est en couple. Par ailleurs, il entretient facilement des relations fusionnelles avec les autres. Le dépendant » s’accroche physiquement à la personne aimée. Ainsi, il lui est difficile d’accepter un refus. Il éprouve de la difficulté à faire ou à décider quelque chose seul. Il demande une opinion pour avoir de l’attention et non parce qu’il en a besoin mais ne suit pas nécessairement les conseils qui lui sont donnés. En vieillissant, il angoisse de plus en plus à l’idée d’être seul. Il a des hauts et des bas un jour joyeux, un jour triste. Le dépendant » pleure facilement et s’attire la pitié, surtout lorsqu’il parle de ses problèmes ou de ses épreuves. Il a tendance à se montrer victime et peut alors se créer des difficultés de toutes sortes pour attirer l’attention. Enfin, il peut aussi jouer le rôle de sauveur » pour recevoir cette attention. Dans un groupe, il aime parler de lui, surtout au passé. Il développe un côté vedette pour attirer l’attention. Il peut aussi donner de l’importance aux autres et leur rendre service dans l’espoir qu’on s’occupe de lui en retour. Nous reprochons aux autres tout ce que nous faisons nous-même et ne voulons pas voir. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même C’est une personne qui dramatise beaucoup, par exemple le moindre incident prend des proportions gigantesques. L’émotion la plus intense vécue par le dépendant » est de toute évidence la tristesse. Enfin, il aime le sexe. Le vocabulaire récurrent chez le dépendant » est le suivant absent », seul », je ne supporte pas », je me fais bouffer », on ne me lâche pas », je te laisse tomber », j’ai laissé tomber ». Il a beaucoup de difficulté avec le mot laisser » qui pour lui est synonyme d’abandonner ». Il achètera une voiture confortable et différente des normes. La plus grande peur du dépendant » est la solitude. Il n’est, en général, pas capable de voir cette peur, car il s’arrange pour n’être seul que très rarement ; s’il se retrouve seul, la télévision et le téléphone lui tiendront compagnie. Les autres peurs de celui qui souffre d’abandon sont la peur de pleurer ou de passer pour un bébé, la peur que l’autre parte, que l’autre ne soit pas d’accord et ignore ce qui est dit ou demandé, qu’on lui dise non », la peur de ne pas être soutenu comme il le souhaiterait, de ne pas répondre aux attentes des autres. Le dépendant » redoute également toute forme d’autorité. Ses plus grands besoins sont l’attention et le soutien des autres pour se sentir aidé et aimé. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – L’humiliation Partie – L’Humiliation portrait du masochiste Blessure L’humiliation Masque le masochisme Plus grande peur la liberté Plus grand besoin la liberté Parent la mère L’éveil de la blessure entre 1 et 3 ans, avec la mère ou le parent qui s’est occupé du développement physique de l’enfant L’humiliation » est l’action de se sentir abaissé, de s’abaisser ou d’abaisser quelqu’un d’autre outrageusement ». Cette blessure est rattachée au monde physique, celui de l’avoir » et du faire ». Cette blessure est vécue avec le parent qui s’est occupé du développement physique et sexuel de l’enfant. Il peut donc s’agir d’un seul parent ou des deux. Cette blessure apparaît chez l’enfant qui a souffert d’humiliation après avoir eu du plaisir avec ses sens. Il a ressenti de la honte face au parent concerné ex. l’enfant a été traité de petit cochon » parce qu’il s’est sali. Aussi, la liberté de celui qui souffre de cette blessure a été brimée devant l’attitude répressive d’un parent. Son corps tout en rondeur Le corps de celui qui souffre de la blessure d’humiliation est gros ou rondelet, avec un surplus de graisse. Il a une taille courte, un cou gros et bombé. Il présente, en somme, des tensions au cou, à la gorge, aux mâchoires et au pelvis. C’est quelqu’un qui a un corps qui contient beaucoup d’énergie bloquée. Son visage et ses yeux sont ronds, ouverts et innocents comme ceux d’un enfant. Il a une voix mielleuse qui déguise souvent des sentiments afin de passer pour une personne intéressée. Le masochiste » porte des habits souvent serrés, ce qui accentue ses rondeurs. Il tâche fréquemment ses vêtements. Il aime beaucoup danser ; c’est quelqu’un qui y prend beaucoup de plaisir et en profite pour exprimer sa sensualité. Ce qui émane de lui quand il danse, c’est regardez à quel point je peux être sensuel ». Il s’assoit les jambes écartées, mais semble être inconfortablement assis car il choisit souvent une chaise ou un fauteuil qui ne lui convient pas. Le masochiste » aime les aliments riches en gras, le chocolat. Il a un comportement boulimique ou mange par nombreuses petites portions. Il ressent de la honte à s’acheter ou à manger des friandises. Mais, il compense et se récompense par la nourriture. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le masochiste » sont les problèmes de dos, des sensations de lourdeur sur les épaules, les maux de gorge angines, laryngites, les problèmes respiratoires, les problèmes aux jambes et aux pieds varices, entorses, fractures, au foie, à la glande thyroïde, les démangeaisons de la peau, l’hypoglycémie, le diabète, les problèmes cardiaques. Son comportement contrôlé par la honte Selon Lise Bourbeau, le masochiste » trouve de la satisfaction et même du plaisir à souffrir. C’est pourquoi il recherche, de façon inconsciente, la douleur et l’humiliation. Le masochiste » rencontre des difficultés à exprimer ses besoins et ce qu’il ressent par peur d’avoir honte de lui-même, des autres ou de faire honte à quelqu’un. Il a beaucoup de retenue dans ses paroles, il se contrôle. De plus, il refoule ses pulsions car s’il est sans limites, il craint de déborder et d’avoir honte sur le plan sexuel ou alimentaire notamment. Il se croit malpropre, sans cœur, cochon, indigne ou moindre que les autres. Le masochiste » a tendance à se blâmer pour tout et même à prendre le blâme pour les autres. Par exemple, il se punit lui-même avant que quelqu’un d’autre le fasse et se punit en croyant punir l’autre. Il connait ses besoins mais ne les écoute pas car, souvent, les autres passent avant lui. C’est quelqu’un qui joue à la mère ». Il peut avoir une relation fusionnelle avec ceux qu’il aime et fait tout son possible pour être digne à leurs yeux. Ainsi, il en prend beaucoup sur son dos, se crée de nombreuses contraintes et obligations s’assurant ainsi de ne pas être libre. Ce qu’il fait pour se libérer dans un domaine l’emprisonne dans un autre. Le sens du devoir est très important pour lui. Le dégoût est un sentiment qu’il ressent souvent. Il est généralement hypersensible. Enfin, il n’aime pas aller vite. Le masochiste » emploie beaucoup les mots et expressions être digne », être indigne », petit », gros », ce n’est pas digne de toi », c’est honteux », cochon », sale ». Il préfèrera un petit véhicule où il se sera à l’étroit. La liberté est très importante pour celui qui souffre d’humiliation. C’est en même temps sa plus grande peur et son plus grand besoin. Plus jeune, le masochiste » ne s’est souvent pas senti libre, surtout avec ses parents. Il est maintenant convaincu qu’il ne saurait pas gérer le fait d’être libre à sa guise. Il s’arrange donc inconsciemment pour ne pas l’être, car être libre » signifie pour lui illimité » et avoir trop de plaisir ». Ses autres peurs qui l’empêchent de communiquer clairement sont la peur de blesser l’autre, de passer pour un égoïste s’il dévoile ses besoins ou ses désirs, d’être abaissé ou humilié, de se sentir indigne. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – La trahison Partie – La Trahison portrait du contrôlant Blessure La trahison Masque le contrôle Plus grande peur la dissociation et le reniement Plus grand besoin la liberté Parent du sexe opposé L’éveil de la blessure entre 2 et 4 ans, avec le parent du sexe opposé Trahir » signifie cesser d’être fidèle à quelqu’un ou à une cause, abandonner ou livrer quelqu’un ». Selon Lise Bourbeau, ceux qui souffrent de trahison n’ont pas résolu leur complexe d’Œdipe étant jeunes. L’enfant a été déçu et a souffert de ne pas voir ses attentes comblées avec le parent du sexe opposé. Il a pu se sentir manipulé ou trahi et a ainsi perdu confiance en ce parent. Adulte, il a tendance à accuser les personnes du sexe opposé d’être la cause de sa douleur et de ses émotions. Son corps fort Premièrement, l’homme contrôlant » exhibe de la force et du pouvoir dans le haut de son corps les épaules sont plus larges que les hanches. La femme contrôlante » sera plus forte au niveau des hanches, des fesses, du ventre et des cuisses les hanches sont plus larges que les épaules, culotte de cheval. La poitrine et le ventre du contrôlant » sont bombés. Ses muscles dominent. S’il a des kilos en trop, il ne paraîtra pas gros mais plutôt fort. Il possède des yeux qui voient tout rapidement, avec un regard intense et séducteur. Sa voix est forte et porte loin. Le contrôlant » favorise les vêtements flamboyants. Il aime danser en prenant beaucoup de place. C’est une occasion pour lui de séduire et d’être regardé. Ce qui se dégage de lui à ce moment-là , c’est regardez-moi ». Lorsqu’il écoute, il s’assoit en penchant son corps vers l’arrière avec les bras croisés. Lorsqu’il parle, il se penche vers l’avant pour mieux convaincre son interlocuteur. Plus tu souffres à travers une situation ou avec une personne spécifique, plus le problème vient de loin. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Le contrôlant » a bon appétit. Il mange rapidement. Il ajoute sel et épices. Absorbé par une tâche, il peut facilement oublier de se nourrir. Il dit même que manger n’est pas important pour lui. Par contre, lorsqu’il décide de manger, il peut perdre le contrôle et se nourrir beaucoup plus que ce que son corps a besoin. Les maladies qui peuvent se manifester chez le contrôlant » sont celles en lien avec le contrôle et la perte de contrôle de certaines parties du corps hémorragies, impuissance sexuelle, diarrhée, paralysie…. Il peut souffrir aussi d’agoraphobie, de spasmophilie, de raideurs aux articulations principalement aux genoux, de problèmes liés au système digestif surtout au foie et à l’estomac, de maladies finissant en ite », d’herpès buccal. Il a peur de la folie. Son comportement dans le contrôle Le contrôlant » a une forte personnalité. De toute évidence, il est convaincu d’avoir raison et affirme son point de vue de façon catégorique, il cherche à tout prix imposer son point de vue. Il fait tout pour être une personne responsable, forte, spéciale et importante. Le contrôlant aime bien diriger d’autres personnes. Il est très physique et prend de la place. De même qu’il aime tout prévoir et arriver en avance pour s’assurer le contrôle sur tout. Sa réputation est primordiale et il tient à ce que les autres sachent de quoi il est capable. Le contrôlant » ne fait pas confiance facilement. Il se confie en fait difficilement et ne montre pas sa vulnérabilité. Par ailleurs, il ne tient ni ses engagements ni ses promesses ou doit se forcer pour les maintenir. Il ment aisément. De plus, il est doté d’un grand pouvoir de séduction et manipule sans peine les autres pour arriver à ses fins. C’est un bon comédien. Le contrôlant » est une personne performante qui veut se faire remarquer comme tel. Il attend beaucoup des autres et se montre donc très exigeant avec eux. Le contrôlant comprend et agit rapidement. Il est intolérant et impatient, surtout avec ceux qui sont plus lents que lui. D’ailleurs, il se croit indispensable et aime à penser que les autres ne réussiraient pas sans lui. Le contrôlant » est sceptique et d’humeur inégale. Il a peur du désengagement. Le contrôlant a de la difficulté à accepter les imprévus et déteste qu’on lui change ses plans. Le contrôlant » emploie souvent les termes dissocié », as-tu compris ? », je suis capable », laisse-moi faire seul », je le sais », je le savais », fais-moi confiance », je ne lui fais pas confiance », écoute-moi », j’avais raison », c’est vrai », franchement ». Afin d’attirer l’attention sur lui, il choisira une automobile puissante qui sera remarquée. Les plus grandes peurs du contrôlant » sont le reniement car, pour lui, renié » signifie être trahi » et la dissociation sous toutes ses formes la séparation de couple l’effraie profondément, mais il craint aussi la séparation sur le plan professionnel. Il a également peur de la colère de l’autre ou de sa propre colère, de ne pas pouvoir convaincre l’autre, de passer pour un menteur, de se confier, de montrer sa vulnérabilité, de se faire manipuler ou séduire, d’être obligé de s’engager. Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même – L’injustice Partie – L’Injustice portrait du rigide Blessure L’injustice Masque la rigidité Plus grande peur la froideur Plus grand besoin la liberté Parent du même sexe L’éveil de la blessure entre 4 et 6 ans, surtout avec le parent du même sexe L’injustice », c’est le caractère d’une personne ou d’une chose qui manque de justice ». La justice » est l’appréciation, la reconnaissance et le respect des droits et du mérite de chacun ». Une personne qui souffre d’injustice est donc celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite. Cette blessure s’éveille au moment du développement de l’individualité de l’enfant. Celui-ci va trouver injuste de ne pas pouvoir s’exprimer, de ne pas pouvoir être lui-même avec le parent du même sexe perçu comme froid et sévère par l’enfant. Ce dernier a généralement souffert de ses fréquentes critiques, de son intolérance ou de son conformisme. L’enfant a réagi en se coupant de sa sensibilité et s’est imposé d’être performant et parfait blocage de l’individualité. Adulte, le rigide » accuse les personnes du même sexe d’être injustes avec lui. Son corps droit et rigide Le corps de celui qui souffre d’injustice est rigide, bien proportionné et le plus parfait possible. Sa posture est bien droite, son apparence est soignée et sexy. Il a des épaules carrées et des fesses rondes ou bombées. Son ventre, qu’il s’efforce de rentrer, est plat. Il possède une petite taille généralement serrée par ses vêtements ou une ceinture. Le rigide » est droit de fierté. Ses mouvements sont secs et rigides. Ses mâchoires sont serrées. Il se croise souvent les bras, ce qui bloque son plexus solaire. Sa peau et ses yeux sont clairs, son teint rayonnant. Il a un regard brillant et vivant. Sa voix est sèche. Il parle d’une façon plutôt mécanique et retenue. Le rigide » danse très bien et, malgré la rigidité de ses jambes, a le sens du rythme. Il est attentif à ne pas se tromper, se tient droit et semble compter ses pas il a souvent pris des cours de danse. Ce qui se ressort de lui quand il danse est regardez comme je danse bien ». Il s’assoit bien droit. Il serre parfois les jambes l’une contre l’autre et les aligne avec le corps. Lorsqu’il croise les jambes et les bras, c’est pour ne pas sentir ce qui se passe. Celui qui souffre d’injustice préfère les aliments salés aux aliments sucrés. Il apprécie tout ce qui est croustillant. Et il surveille son alimentation pour ne pas grossir il se justifie et se sent honteux quand il perd le contrôle. C’est une personne qui ressent de la rigidité physiquement sous forme de raideurs ou de tensions, essentiellement dans son cou, le haut de son dos et dans les parties flexibles de son corps genoux, chevilles, coudes, etc.. Les malaises et maladies qui peuvent se manifester chez le rigide » sont le burn-out épuisement professionnel, l’anorgasmie chez la femme, l’éjaculation précoce ou l’impuissance chez l’homme, les maladies finissant par ite » telles que la tendinite, la bursite, l’arthrite…, les torticolis, la constipation, les hémorroïdes, les crampes, les troubles liés à la circulation du sang comme les varices, ceux liés au foie, les problèmes de peau sèche, le psoriasis, la nervosité, les insomnies, une mauvaise vision. Le rigide » a tendance à prendre des boutons sur le visage. La plupart de ses maladies ne sont, généralement, pas assez sérieuses pour aller voir le médecin. Son comportement perfectionniste En premier lieu, le rigide » est perfectionniste il se contrôle pour être parfait et pour correspondre à l’idéal qu’il s’est fixé ou qu’il croit qu’on attend de lui. C’est un grand optimiste qui veut se montrer toujours positif, ainsi il avoue rarement qu’il vit des difficultés ou que quelque chose le dérange. S’il reconnait avoir un problème, il dira que ce n’est pas grave, qu’il est capable de s’en sortir seul. Il peine à se faire plaisir sans se sentir coupable. Ne sachant pas gérer sa sensibilité, le rigide » se coupe de son ressenti. Il passe d’ailleurs pour froid et insensible et se persuade, de cette manière, que rien ne le touche. Le rigide » est très dur avec son corps. Il admet rarement être malade et se vante de ne pas avoir besoin de médecin. Même fatigué, il se montre vivant et dynamique. Il exige beaucoup de lui-même, veut être performant pour être parfait et ne respecte pas ses limites. Le rigide est difficile, pour lui, de demander de l’aide et de recevoir d’une manière générale. Enfin, il se justifie beaucoup. Le rigide » peut se montrer envieux et colérique. Il doute de ses choix, se compare à mieux et à pire. C’est quelqu’un qui aime l’ordre. Il est plutôt extrémiste et entêté dans ce qu’il croit être juste. Et, il trouve injuste d’en obtenir moins et encore plus injuste d’en recevoir plus que les autres. Le rigide » utilise couramment les expressions pas de problème », toujours / jamais », très bon / très bien », très spécial », justement », exactement », sûrement », d’accord ». Il aime les voitures classiques, performantes, car il veut en avoir pour son argent. Sa plus grande peur est la froideur. Il reconnaît difficilement cette froideur, car il se considère comme une personne chaleureuse. Son plus grand besoin est la liberté. La vidéo suivant accompagne très bien cet article. Regardez Comment dépasser TOUS les traumatismes SANS y passer des ANNÉES, la méthode SIMPLE par Bill O’Hanlon 🙂 Partie 3 La guérison des cinq blessures qui empêchent d’être soi-même Partie – L’acceptation, préalable indispensable à la guérison Reconnaissance de nos propres blessures Les chapitres précédents qui décrivent les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même doivent nous permettre, selon Lise Bourbeau, de reconnaître nos propres blessures. Pour Lise Bourbeau, l’idéal est d’arriver à discerner, dans les comportements dépeints, le masque que nous utilisons afin d’identifier la blessure que nous essayons de cacher. Cette démarche est, selon elle, essentielle, car elle nous amène à nous guérir plutôt que de nous changer. Lorsque l’on arrive à se dire J’ai mis tel masque, c’est pour cette raison que j’ai réagi de telle façon », la guérison est bien avancée. Cependant, cette prise de conscience reste longue et difficile. Notre ego ne va pas nous faciliter la tâche il va créer plusieurs croyances pour nous éviter d’être conscients de nos blessures, et ce, pour chacun des différents masques. Ainsi Le fuyant » se fait croire qu’il s’occupe bien de lui-même et des autres pour ne pas ressentir les rejets vécus ; Le dépendant » aime faire l’indépendant et clame qu’il se sent bien seul et qu’il n’a besoin de personne ; Le masochiste » se convainc que tout ce qu’il fait pour les autres lui fait énormément plaisir ; il dit que tout va bien et trouve des excuses aux situations ou personnes qui l’ont humilié ; Le contrôlant » est certain qu’il ne ment jamais, qu’il garde toujours sa parole et que personne ne lui fait peur ; Le rigide » dit à tout le monde qu’il est juste, qu’il n’a aucun problème dans sa vie et pense avoir beaucoup d’amis qui l’aiment comme il est. Acceptation de nos blessures et de celles de nos proches Tout d’abord, aucune transformation n’est possible sans acceptation. L’acceptation est l’élément déclencheur pour mettre en marche la guérison. Une fois la prise de conscience effectuée, la première étape est de parvenir à accepter sa blessure, la regarder, l’observer, lui donner un amour inconditionnel plutôt que de vouloir la faire disparaître. Nos blessures profondes ont besoin d’être reconnues et aimées. Aimer une blessure, c’est accepter qu’elle ait été créée pour une raison spécifique et dans le but de nous aider. Avec cette nouvelle attitude, on commence par voir ses blessures différemment. Nous pourrions presque les remercier d’exister. Nous devrions arriver à nous dire qu’avoir créé un masque pour ne pas souffrir est une démarche d’amour envers nous-même, car ce masque nous aide à survivre et à nous adapter à notre environnement familial. Tu ne peux pas plaire à tous et que tu as le droit d’avoir certaines réactions humaines qui peuvent déplaire. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Pour arriver à guérir de ses blessures, il est important aussi de comprendre le lien entre la blessure et le parent associé à cette blessure. Plus les blessures font mal, plus il est normal et humain d’en vouloir au parent que nous croyons responsable de nous avoir fait souffrir. D’autant plus que, plus tard, nous reportons cette rancune ou cette haine sur les personnes du même sexe que les parents accusés de nous avoir fait mal. Ainsi, l’histoire se répète de génération en génération. Ce cycle peut être stoppé et les blessures peuvent être guéries qu’avec un pardon véritable envers soi et envers nos parents. C’est pourquoi Lise Bourbeau suggère de vérifier avec nos parents s’ils ont connu les mêmes blessures. En discutant avec eux, nous pouvons d’ailleurs les aider à faire leur processus de pardon avec leur propre parent. Il est aussi intéressant d’identifier les blessures de nos proches, car cela nous permet d’avoir une plus grande tolérance envers eux. Partie – Vers la guérison de nos blessures étapes à suivre et indicateurs Les quatre étapes à suivre, selon Lise Bourbeau Même blessés, le temps est venu, pour Lise Bourbeau, de décider que nous pouvons survivre sans notre masque. Devenu adulte, avec de l’expérience et de la maturité, nous avons, désormais, la capacité de gérer notre blessure sans ce masque qui, à présent, nous nuit plus qu’il nous aide. En appliquant la méthode de guérison expliquée dans Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », il nous est possible de nous débarrasser progressivement de nos masques et d’entamer le processus de la guérison complète. Notre attitude, voire même notre corps, vont alors se transformer. La méthode décrite par Lise Bourbeau est la suivante il nous faut inverser les quatre étapes vécues lorsque nous avons créé notre blessure telles que décrites dans le premier chapitre. Il s’agit donc de commencer par la quatrième étape jusqu’à retourner à la première pour redevenir soi-même Le processus est le suivant Première étape devenir conscient du masque que l’on porte grâce aux cinq chapitres décrivant les cinq blessures ; Deuxième étape éprouver de la révolte à la lecture de ces chapitres ou ressentir de la résistance à accepter notre responsabilité nous préfèrerons accuser les autres de ses souffrances ; l’intensité de notre révolte dépendra de notre degré d’acceptation, d’ouverture et de notre blessure ; Troisième étape se donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à l’un de nos parents ou aux deux ; plus on ressent la souffrance que l’enfant en soi a vécue, plus on aura de la compassion pour lui et plus cette étape sera réalisée en profondeur ; le lâcher-prise avec nos parents se fera en ayant de la compassion pour leur propre souffrance ; Quatrième étape on redevient soi-même, on cesse de croire que l’on a encore besoin de porter nos masques pour se protéger ; nous acceptons le fait que la vie est remplie d’expériences nécessaires pour nous apprendre ce qui est bénéfique et intelligent pour nous-même. C’est ce qui s’appelle l’amour de soi. Pour faciliter ce processus, à la fin de chaque journée, il nous faut découvrir le masque qui a pris le dessus, en prenant par exemple, le temps de noter nos observations et notre ressenti. Puis, nous devons nous pardonner en nous donnant le droit d’avoir utilisé ce masque, sachant qu’à ce moment-là , nous pensions sincèrement que c’était le seul moyen de nous protéger. Les indicateurs de la voie de la guérison Lise Bourbeau nous donne le moyen de vérifier si nos blessures sont sur le chemin de la guérison par les indicateurs ci-dessous La blessure de rejet est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre commence à oser s’affirmer et à prendre plus de place ; se sent bien dans sa peau même si quelqu’un semble oublier qu’il existe ; ressent moins souvent la peur de vivre la panique. La blessure d’abandon est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre parvient à se sentir bien seul et recherche moins l’attention des autres ; perçoit sa vie de manière moins dramatique ; ressent de plus en plus l’envie d’entreprendre et de continuer des projets malgré l’absence d’appui des autres. La blessure d’humiliation est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre prend le temps de vérifier ses besoins avant de dire oui aux autres ; en prend beaucoup moins sur les épaules et se sent plus libre ; arrête de se créer des limites pour lui-même ; est capable de faire des demandes sans se croire dérangeant. La blessure de trahison est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre ne vit plus aussi mal le fait que quelque chose ou quelqu’un vienne déranger ses plans ; lâche prise avec facilité et ne s’attache plus aux résultats ni à sa planification ; ne recherche plus à être le centre d’intérêt. La blessure d’injustice est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre se permet d’être moins perfectionniste et de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique ; s’accorde le droit de montrer sa sensibilité, de pleurer devant les autres sans perdre le contrôle et sans peur du jugement des autres. Partie – Les transformations et les forces révélées grâce à la guérison Les transformations liées à la guérison Comme l’amour a un grand pouvoir de guérison et de regain d’énergie, il faut se préparer, lorsque l’on parvient à guérir ses blessures, à observer plusieurs transformations dans sa vie des changements au niveau de ses relations avec les autres mais aussi dans son corps physique. La découverte et la guérison de ses blessures apportent notamment la compassion pour soi-même cela aide à atteindre une plus grande paix intérieure en vivant moins de colère, de honte et de rancune ; l’amour véritable ou l’expérience d’être soi-même s’aimer » signifie se donner le droit d’être tel que nous sommes pour le moment et s’accepter même si nous faisons aux autres ce que nous leur reprochons » ; l’autonomie affective c’est-à -dire la capacité de savoir ce que nous voulons et de faire les actions nécessaires à sa réalisation. Les forces cachées par type de personnalité En dernière partie du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », Lise Bourbeau liste les forces dissimulées derrière chaque type de caractère. Ces forces sont souvent enfouies, ignorées ou mal utilisées à cause de la place importante de nos masques pour éviter de voir ou sentir nos blessures. Une fois nos blessures guéries, c’est-à -dire lorsque nous parvenons à nous défaire de nos masques, tous ses aspects positifs peuvent se révéler dans nos vies Premièrement, la personne fuyante » est capable d’en prendre beaucoup. Elle est dotée d’une bonne endurance au travail. Elle est débrouillarde, inventive, efficace, réactive. Enfin, la personne fuyante pense à beaucoup de détails. Elle peut travailler, se retirer et être heureuse seule. La personne dépendante » est habile. Elle sait ce qu’elle veut. Elle est tenace, persévérante, déterminée, gaie, enjouée, sociable et a des talents artistiques. De plus, elle sait capter l’attention. Elle est capable d’aider les autres et est apte à utiliser ses dons psychiques. La personne masochiste » est audacieuse, aventurière, sensible à ses besoins et à ceux des autres. Elle possède de grandes capacités. Elle est une bonne médiatrice et conciliatrice. Également, elle sait mettre les gens à l’aise. Elle est joviale, généreuse, serviable, altruiste, organisatrice, sensuelle et d’une grande dignité. La personne contrôlante » est rassurante, protectrice, très talentueuse, sociable et bonne comédienne. Elle possède des qualités de chef et le talent de parler en public. Elle a des aptitudes pour capter les talents des autres et leur donner confiance en eux-mêmes. Mais aussi, elle est capable de déléguer, de valoriser, de lâcher-prise et de dédramatiser en faisant rire. Elle sait gérer plusieurs choses en même temps et prendre des décisions rapidement. Elle est très performante. Enfin la personne rigide » est créative, enthousiaste, vivante et très sensible. Elle est dynamique et dotée de beaucoup d’énergie, elle possède une grande capacité de travail. Très ordonnée, soucieuse, précise et douée pour veiller aux détails. La personne rigide est capable de simplifier, d’expliquer clairement. Elle se montre réactive et sait faire face aux situations difficiles. Conclusion sur Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau est un livre qui m’a laissé une impression très partagée. Dès le départ, le ton direct, simpliste et sombre employé par Lise Bourbeau a rendu la lecture des premiers chapitres assez difficile. De plus, bien qu’expliquée dans la préface, j’ai trouvé assez maladroite l’utilisation de certaines expressions pour le sujet abordé le terme de dieu intérieur » par exemple. Lise Bourbeau amène également, dans sa théorie, des croyances, à mon sens, très subjectives sa conviction en la réincarnation notamment. Sans remettre en question les compétences de Lise Bourbeau qui a fondé, je le rappelle, la plus grande école de développement personnel au Québec et qui a écrit de nombreux best-sellers, ceci m’a toutefois rendu sceptique quant au bien-fondé des propos avancés. Lise Bourbeau ne se base, en fait, que sur ses propres observations et il manque, à mes yeux, des références scientifiques et des sources extérieures à croiser pour appuyer son analyse. Il est important de se souvenir que les autres ne peuvent jamais nous faire sentir coupable, car la culpabilité ne peut venir que de l’intérieur de nous-même. » Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Néanmoins, les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » est un ouvrage indéniablement marquant. Au terme de sa lecture, on ne peut s’empêcher d’amorcer une réflexion quant à ses propres blessures et comportements qu’il est intéressant de reconnaître dans les portraits décrits. Il est assez fascinant de réaliser qu’en effet, les caractéristiques exposées font sens dans notre vécu en tout cas, dans le mien. La prise de conscience que peut générer la lecture de ces pages et la méthode de guérison proposée par Lise Bourbeau permet alors, sans doute, d’aider de nombreuses personnes à cheminer vers une transformation intérieure. Enfin, sur un registre plus léger, il peut être assez amusant de passer au crible son entourage à travers les cinq types de personnalité évoqués. Points forts du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Tout d’abord, un livre fort qui ouvre une réflexion de travail sur soi et ses relations aux autres ; La description des blessures et masques est très accessible, concrète et facile à s’approprier pour identifier ses propres blessures. Points faibles du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Un ton parfois un peu simpliste et un schéma d’écriture répétitif ; Des idées intéressantes, mais qui manquent de sources, d’études et d’explications scientifiques Lise Bourbeau se base uniquement sur ses observations ; Enfin, Lise Bourbeau amène ses croyances à travers ses explications la réincarnation par exemple, ce qui rend parfois la lecture un peu mystique. Ma note pour le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Le petit guide pratique des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même Quels sont les 10 points importants du livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau ? 1- Les 5 blessures fondamentales qui empêchent d’être sois même selon Lise Bourbeau. 2-Les quatre étapes à l’origine de nos blessures. 3- Les cinq masques associés aux cinq blessures. 4-Description de chacune des blessures avec les masques associés. 5- L’importance de la compréhension du lien entre la blessure et le parent associé à cette blessure. 6- Les quatre étapes indispensables à suivre pour avoir la guérison de nos blessures selon Lise Bourbeau. 7- Les différents indicateurs qui permettent de se rendre compte que nos blessures sont sur le chemin de la guérison. 8- A la découverte des transformations et des forces révélées grâce à la guérison. 9- Les forces cachées par type de personnalité. 10- Les aspects positifs liés à la guérison de nos blessures. Foire Aux Questions FAQ du livre Les blessures qui empêchent d’être soi-même 1. Pourquoi le livre le secret a-t-il connu un tel succès lors de son lancement ? La plupart des Hommes sont parfois préoccupés par les raisons des difficultés qui entravent leur évolution dans la vie. Ainsi, le Best-Seller Les 5 blessures qui empêche d’être soi-même de Lise Bourbeau est un merveilleux livre de développement personnel qui explique que toutes nos souffrances physiques, émotionnelles ou mentales proviennent de cinq blessures fondamentales et de cinq masques qu’il nous faut identifier pour parvenir au véritable épanouissement personnel. 2. Quelles sont les cinq blessures fondamentales révélées par Lise Bourbeau dans son livre ? Les blessures révélées par Lise Bourbeau dans son livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même sont au nombre de cinq. Pour l’auteur, tous nos maux proviennent de cinq blessures fondamentales à savoir le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. 3. A qui le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même s’adresse-t-il ? Le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même s’adresse à tous ceux qui travaillent nuit et jour pour leur épanouissement mais n’y arrivent pas. En particulier à tous les entrepreneurs ou toute personne confronté à des difficultés d’ordres physique, émotionnel ou mental. Ce livre est le vôtre, venez découvrir la source de vos problèmes avec les solutions adéquates. 4-Quelles sont les quatre étapes à suivre pour guérir nos 5 blessures selon Lise Bourbeau? La méthode décrite par Lise Bourbeau est simple, il suffit d’inverser les quatre étapes vécues lorsque nous avons créé notre blessure. Il s’agit donc de commencer par la quatrième étape jusqu’à retourner à la première pour redevenir soi-même Le processus est le suivant Première étape devenir conscient du masque que l’on porte grâce aux cinq chapitres décrivant les cinq blessures ; Deuxième étape éprouver de la révolte à la lecture de ces chapitres ou ressentir de la résistance à accepter notre responsabilité nous préfèrerons accuser les autres de ses souffrances ; l’intensité de notre révolte dépendra de notre degré d’acceptation, d’ouverture et de notre blessure ; Troisième étape se donner le droit d’avoir souffert et d’en avoir voulu à l’un de nos parents ou aux deux ; plus on ressent la souffrance que l’enfant en soi a vécue, plus on aura de la compassion pour lui et plus cette étape sera réalisée en profondeur ; le lâcher-prise avec nos parents se fera en ayant de la compassion pour leur propre souffrance ; Quatrième étape on redevient soi-même, on cesse de croire que l’on a encore besoin de porter nos masques pour se protéger ; nous acceptons le fait que la vie est remplie d’expériences nécessaires pour nous apprendre ce qui est bénéfique et intelligent pour nous-même. C’est ce qui s’appelle l’amour de soi. 5- Quels sont les indicateurs de la voie de la guérison selon Lise Bourbeau? Lise Bourbeau nous donne le moyen de vérifier si nos blessures sont sur le chemin de la guérison par les indicateurs ci-dessous La blessure de rejet est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre commence à oser s’affirmer et à prendre plus de place ; se sent bien dans sa peau même si quelqu’un semble oublier qu’il existe ; ressent moins souvent la peur de vivre la panique. La blessure d’abandon est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre parvient à se sentir bien seul et recherche moins l’attention des autres ; perçoit sa vie de manière moins dramatique ; ressent de plus en plus l’envie d’entreprendre et de continuer des projets malgré l’absence d’appui des autres. La blessure d’humiliation est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre prend le temps de vérifier ses besoins avant de dire oui aux autres ; en prend beaucoup moins sur les épaules et se sent plus libre ; arrête de se créer des limites pour lui-même ; La blessure de trahison est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre ne vit plus aussi mal le fait que quelque chose ou quelqu’un vienne déranger ses plans ; La blessure d’injustice est en voie de guérison lorsque celui qui en souffre se permet d’être moins perfectionniste et de faire des erreurs sans vivre de colère ou de critique Comparaison d’une personne blessée et celle guérie de ses blessures PERSONNE BLESSÉE PERSONNE GUÉRIE DE SES BLESSURES Le rejet L’adhésion L’abandon L’adoption L’humiliation L’épanouissement La trahison La loyauté L’injustice L’équité Qui est Lise Bourbeau? De nationalité canadienne, Lise Bourbeau est une écrivaine spécialiste du développement personnel. Née le 14 février 1941 au Québec, elle a commencé sa carrière dans le secteur de la vente et devint la meilleure gérante régionale du Canada de l’entreprise pour laquelle elle travaille jusqu’en 1982. Elle est également auteure de nombreux ouvrages notamment le Best-Seller Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même qui est l’un des meilleurs livres de développement personnel où elle décrit les cinq blessures fondamentales qui entravent notre épanouissement et les quatre étapes à suivre pour les guérir. Nous ne pouvons pas parler de Lise Bourbeau sans évoquer ses nombreux autres ouvrages qu’elle a écrit à savoir Écoute ton corps – ton plus grand ami sur la terre, Ecoute ton corps – les peurs et les croyances, La puissance de l’acceptation, Ecoute ton corps – les relations parents-enfants, La responsabilité, l’engagement & la culpabilité, etc Avez-vous lu le livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même ? 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